Le Poème de la semaine

IL EST POSSIBLE QUE LE LIVRE SOIT LE DERNIER REFUGE DE L’HOMME LIBRE.

Si l’homme tourne décidément à l’automate, s’il lui arrive de ne plus penser que selon les images toutes faites d’un écran, ce dernier finira par ne plus lire. Toutes sortes de machines suppléeront ; il se laissera manier l’esprit par un système de visions parlantes ; la couleur, le rythme, le relief, mille moyens de remplacer l’effort et l’attention morte, de combler le vide ou la paresse de la recherche et de l’imagination particulière ; tout y sera, moins l’esprit. Cette loi est celle du troupeau.
                                                                                                                                                                                                 ANDRE SUARES
C’est la devise de nos amis de l’association « Les éditions du petit véhicule »